Arborant, librement, ils sont naturel romantique et bilingue

Le tandem américano-canadien lance, via l’étiquette E.47, un tendre extrait pop où se complètent et s’entremêlent leur langue respective.

Il serait facile de croire à un scénario de film tant l’histoire fait rêver. Une rencontre fortuite résultant en un coup de foudre durable et inspirant. Voilà qui résume en peu de mots l’ADN du projet Jake and Fanny. Dans le coin gauche, sa moitié féminine. Montréalaise d’origine – et habituée de la scène depuis ses cinq ans, membre d’un groupe punk à l’adolescence, et adepte du piano et du cor français -, Fanny délaisse, à l’aube de l’âge adulte, sa terre natale pour suivre ses rêves. Direction : la Grosse Pomme.

Dans le coin droit, son binôme masculin. Fils d’un collectionneur de disques ainsi que pianiste et guitariste autodidacte, Jake lance un premier album solo, quitte tout pour partir en tournée, faisant au passage escale sur les bancs du célèbre Berklee College of Music.

Nomades dans leur ADN, c’est quelques années plus tard, à Los Angeles où ils ont tous deux élu domicile, que la rencontre a lieu. Grâce au concours d’un professeur de chant mutuel, leur route se croisa dans un café de Melrose Avenue… pour ne plus jamais se séparer. C’était il y a sept ans. Deux ans plus tard, Jake demandait la main de Fanny à la même table de ce même café, devant une foule attendrie.

Puis, un soir, les deux artistes décident enfin d’unir leur voix au célèbre Hotel Cafe. Une première fois mémorable; ce ne sera évidemment pas la dernière. Cessant dès lors de lutter contre l’appel de créer en duo et l’envie de juxtaposer leur voix, ils entament ensemble, dans un cocon bâti à deux (comme en témoigne leur premier extrait «Home», sorti en 2019), l’aventure musicale qui les mènera des États-Unis, à la France en passant par le Québec.

UN NOUVEAU TITRE ACCROCHEUR

Notre musique raconte l'histoire de notre relation, mais c'est aussi la relation. Notre amour est né de la musique, il inspire le travail, tout est connecté. — Jake

Avec «Hold on to Me», leur nouvelle chanson co-écrite par Jenna Andrews (Drake, Lily Allen, Jennifer Lopez) et réalisée par le renommé John Cunningham (XXXtentacion, Miley Cyrus, Halsey) à qui l’on doit de nombreux succès de pop américaine, Jake and Fanny dévoilent aujourd’hui une ode à la vulnérabilité en amour. Enveloppant ses racines acoustiques d’une touche d’électro, le duo aborde le fait d’accueillir l’autre dans sa beauté comme des failles. La chanson témoigne d’un profond désir de compter l’un sur l’autre, et de travailler en ce sens, tandis que le voile sucré des débuts se dissipe et que l’amour se transforme.

Tout est réel. […] Chaque chanson raconte un aspect de notre vie ensemble. Il y a des hauts et des bas extrêmes, mais nous n'abandonnons jamais. — Fanny

Étincelante dans sa vulnérabilité, «Hold on to Me» est une invitation à s’aimer pour de vrai. Une douce promesse de se choisir au quotidien.

Cet article a été réalisé en collaboration avec l’agence Rise Up