Ecrite en 1944, c’est l’une des premières pièces du célèbre dramaturge américain, l’une de ses plus personnelles aussi. La densité des rapports entre les personnages, leurs malaises et leurs tensions, en font une œuvre forte et émouvante. Elle sera visible au théâtre Essaïon, à Paris, à partir du 17 juin.

Tennessee Williams y évoque l’histoire de sa famille. En toute simplicité, mais avec toutes ses contradictions. Dans une société américaine rongée par la crise des années trente, une mère fantasque et ses deux enfants tentent de redonner un sens à leur vie après le départ du père. L’arrivée d’un visiteur pourrait tout changer.

Un regard contemporain

Mise en scène par Patrick Alluin, la pièce est interprétée par la troupe du Mireno Théâtre, fondée en 2013. Cette dernière défend des pièces de répertoire et de caractère, avec la volonté de les aborder avec un regard contemporain, sous l’angle du rapport à l’autre.

L’univers de notre MÉNAGERIE DE VERRE laissera une large part à l’onirisme. Il y sera difficile d’y distinguer la vérité du fantasme. La scénographie sera en mouvement constant. Des images du passé apparaîtront sur les rideaux, sans que l’on sache à quelle réalité elles se réfèrent. Le spectacle sera baigné de musique, dont la texture sonore évoquera celle des vieux gramophones. Il s’agira de développer une atmosphère presque fantomatique, qui atteindra son paroxysme quand, privé d’électricité, Amanda éclaire l’appartement à la bougie.

 Patrick Alluin

Du jeudi 17 juin au samedi 31 juillet (jeudi, vendredi et samedi à 21 h 15). Durée 85 minutes. A partir de 10 ans.

Plein tarif : 25 euros, tarif réduit (moins de 26 ans, étudiants, plus de 65 ans, habitants du 4e arrondissement, demandeurs d’emploi, intermittents du spectacle, associations et groupes de 10 personnes minimum) : 18 euros.

Théâtre Essaïon – 6, rue Pierre au Lard (à l’angle du 24 rue du Renard) 75004 Paris. Lignes Métro : 1 (arrêt Hôtel de ville) – 11 (arrêt Rambuteau) – Lignes Bus : 38-47-75-29 (arrêt centre Georges-Pompidou).

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auteur : Serge Moroy