« Entre ici et ailleurs » sortie le 28 février dernier

Se savoir ici, tout en ayant la tête qui vagabonde… vous connaissez aussi ce sentiment, non ? Avoir les pieds posés sur le sol et l’impression qu’une partie de soi s’envole là-bas, très loin. Justement, Entre ici et ailleurs, il y a Jikaëlle.

© Marc Pluchino (2019)

Une voix qui mêle la force de la rêverie et la fragilité du réel, ou l’inverse, cela dépend des jours. Une bulle poétique qui s’est esquissée entre Evasions et Evidences, du nom de ses deux premiers albums, et qui apparaît au grand jour dans ce 3e disque.

Au fil des 10 chansons s’affirme également le goût de Jikaëlle pour le folk. Elle chante ses compositions personnelles en français, mais c’est clairement du côté du folk américain – et celtique le temps d’un instrumental– qu’il faut aller chercher ses principales références musicales. Avec parfois une guitare électrique qui lance quelques éclats saturés, ou un piano égrenant des arpèges mélancoliques, sur la trame tissée par les guitares acoustiques.

 

Trois albums déjà ? Oui, dès le début de leur collaboration, en 2012, Jikaëlle, qui vit dans le Val-de-Marne, et son compagnon musical Bernard Léchot, qui réside à Neuchâtel, en Suisse, ont choisi d’avancer, à leur façon, en artisans. Ils s’appuient sur le soutien de plateformes de financement participatif et la collaboration d’amis musiciens pour réaliser les albums de JIkaëlle, vendus pour le moment essentiellement lors des concerts.

 

© Marc Pluchino (2019)

Car la scène est le cadre idéal pour rencontrer la jeune chanteuse, son chapeau, ses – nombreuses – chemises à carreaux, et son sourire : elle y rayonne, et sait embarquer son public dans cette bulle personnelle qui, soudain, appartient un peu à chacun. Des concerts qu’elle donne soit en solo, soit en duo avec Bernard, soit de temps en temps, dans une formule élargie à d’autres musiciens. Plusieurs dates sont déjà prévues en 2020, à retrouver sur son site www.jikaelle.com

Il faut croiser la route de Jikaëlle… ici ou ailleurs.