Le Nikon Film Festival est un concours international de courts-métrages organisé par Nikon France. Chaque année, il permet aux jeunes cinéastes et vidéastes de révéler leurs œuvres et les récompense avec plusieurs catégories de prix. Pour sa 11e édition, c’est le thème du jeu qui a été retenu. Une seule règle : le film ne doit pas dépasser deux minutes et vingt secondes. Creative City vous livre son premier coup de cœur : MISE À NU, un film de Maxime Benak.

Cette année, 1674 films sont inscrits contre 1238 l’an dernier, soit une progression de 35 % et un record de participation. Les deux confinements successifs de 2020 auront donc été source d’inspiration pour les jeunes réalisateurs. C’est le cas de MISE À NU, dont le réalisateur a bien voulu nous en dévoiler les dessous.

Ce film a été fait « en famille » et avec beaucoup d’amour. Il est composé à 90 % d’amateurs et, surtout, de très bons copains. Entre deux confinements, nous avons eu envie avec Maxime Benak, mon ami réalisateur, de les faire participer dans cette aventure cinématographique. Tous y ont apporté leur touche artistique et quel bonheur cela a été de découvrir les talents de chacun !

Madeleine Pougatch Taittinger, comédienne, 30 ans

Madeleine, qui interprète le rôle de Romy la sans-gêne, est actrice professionnelle. Outre plusieurs courts-métrages et des pièces de théâtre, elle a tourné dans les séries télé JOSEPHINE, ANGE GARDIEN, CAMPING PARADIS et PARTICULIER À PARTICULIER, long-métrage sorti en 2015, dans lequel elle tenait le premier rôle féminin.

Elle a également collaboré à l’écriture du scénario de MISE À NU, dont le tournage a mobilisé une trentaine de personnes à Saint-Tropez (Var), ville d’où elles sont d’ailleurs toutes originaires.

Devant puis derrière la caméra

Maxime Benak, 30 ans, a étudié au Cours Florent et débuté comme comédien en 2013. Il a joué dans cinq films, sous la direction de Guillaume Voiturier, Gérard Jugnot et Harry Roselmack, participé à des séries télé et des publicités. Sa passion pour l’audiovisuel l’a poussé à se glisser derrière la caméra et à se roder à toutes les techniques liées à la mise en scène : scénario, cadre, éclairage, son, montage, étalonnage…

Après un premier court-métrage, L’AMORCE, qui a reçu le prix Stardust Masterclass du meilleur court-métrage 2020, et ROCK YOUR DEVIL, un clip musical, Maxime a décidé de se lancer dans un long-métrage. C’est sa première participation au festival Nikon.

Trois questions au réalisateur

Comment s’est fait votre film ?

C’est un projet réalisé entre amis. Ce sont, pour la plupart, mes amis depuis le collège et le lycée. Nous étions seulement quatre du métier : Madeleine Pougatch Taittinger et Anna Stern, en tant que comédiennes, Pierre-Alexandre Borodine, mon premier assistant, et moi-même. Le film s’est déroulé sur deux jours pleins, entre les préparatifs et le tournage proprement dit. 

Quel sujet abordera votre prochain long-métrage ?

Je suis en train d’écrire le scénario. Il s’inspire de faits réels survenus entre 1830 et 1860, pendant la période de l’esclavage aux États-Unis. C’est un gros projet, qui sera d’ailleurs tourné là-bas. Sinon, j’ai un court-métrage de 9 minutes 30, THERAPY, qui va sortir prochainement. Il est ciblé sur la cascade puisque je suis moi-même cascadeur.

Quels films aimez-vous le plus, vos cinéastes préférés ?

J’adore les films de Scorsese, Denzel Washington, Leonardo Di Caprio dans Shutter Island… En général, tous les films qui développent une réflexion et font découvrir aux spectateurs la réalité à la fin. C’est d’ailleurs cette ambiance, cette pression et cette angoisse que l’on voulait distiller dans MISE À NU. Certes, ce n’est en fait qu’un tournage et l’on se sent soulagé à la fin mais, d’un autre côté, ce n’est pas non plus quelque chose de faux…

@ Photos : Quentin Pastor

Vote du public : jusqu’au dimanche 11 avril

Le public pourra désigner les meilleurs films en compétition. Les votes sont ouverts jusqu’au dimanche 11 avril 23 h 59. Seuls ceux enregistrés jusqu’à cette date seront pris en considération pour le classement final. Le règlement du concours précise que le prix du public sera remis à celui dont le film aura obtenu le plus de soutiens. La remise des prix aura lieu lors de la cérémonie organisée à Paris au cours du premier semestre 2021, mais la date et le lieu n’ont pas encore été définis.

Tous les courts-métrages peuvent être visionnés sur le site Nikon. Pour plus de facilité, en plus du classement par genre (action, animation, aventure, clip musical, drame, etc.), les organisateurs ont ajouté des rubriques rassemblant les films les plus vus, les plus soutenus ou encore les plus récents, les films des écoles.

www.festivalnikon.fr

auteur : Serge Moroy