BANGBANG est un projet de court-métrage de science-fiction de 30 minutes, qui revisite le genre avec humour et esthétisme. Des scènes ont déjà été tournées et l’association parisienne Cobbler Pictures Films, qui promeut des réalisations audiovisuelles originales, lance une campagne de financement participatif sur la plateforme Kickstarter.
Après VOID et KUNG FUCK, Peter Cobbler, de son vrai nom Pierre-François Cordonnier, poursuit sa route avec un autre projet de film tout aussi déjanté : BANGBANG. L’intrigue se déroule cette fois dans l’espace et nous rappelle les univers fantastiques de BARBARELLA, MAD MAX, DUNE ou encore ceux de Marvel (FLASH GORDON, THOR, CAPTAIN AMERICA…).
Le pitch du film
Dans l’espace, une planète est peuplée par des hommes qui vivent depuis des décennies dans une dictature de la virilité. Ici, il faut porter du cuir et avoir au moins une moustache. Les imberbes sont réduits à l’esclavage. C’est le cas de BANGBANG, le héros, sans barbe ni poil au torse. Il s’enfuit de sa planète et s’écrase sur celle de Cathie, une actrice de films pour adultes. Ce sera la première fois qu’il verra une femme et il en tombera follement amoureux.
Fan depuis l’enfance
Peter Cobbler, 31 ans, est un grand fan de série B. Après une formation à l’EICAR (École des métiers du cinéma, télévision et nouveaux médias) puis à celle des Gobelins, il est devenu Motion designer et a travaillé sur des publicités, spots de prévention, expositions numériques, concerts et génériques TV. Il a écrit le scénario de BANGBANG et créera lui-même les effets spéciaux.
Ce film est un cri d’amour à la science-fiction rétro. Il aborde le thème de la masculinité toxique comme sous texte d’une épopée intergalactique. Tous les personnages sont des stéréotypes, sauf BANGBANG qui cherche à les fuir depuis le début. Le film s’inspire librement de ces histoires, qui nous font voyager tout en nous parlant de problématiques bien terrestres. L’esthétisme, à la fois kitsch, coloré et propre au genre, sera également au rendez-vous.
Peter Cobbler
Pour mener à bien ce projet ambitieux, il a dû acquérir de solides compétences en post-production, dont une formation de cinq ans au Canada pour la maîtrise des effets spéciaux. En 2020, Peter a commencé à créer tous les décors et accessoires pour l’introduction de son court-métrage et a filmé les comédiens devant un fond vert dans une MJC de Normandie. Cette méthode lui a permis de créer des décors de science-fiction en images de synthèse.
Cette introduction était un gros enjeu pour le film car elle représentait un véritable défi technique. D’autant que nous voulions créer quelque chose de crédible pour les spectateurs. Si nous réussissions cela, le reste du film serait plus facile à réaliser.
La bande originale du film sera signée par Gilles Paulet et son projet disco MOONSHOES, dont il a généreusement laissé les droits. Maxime Bailleul est le narrateur au début du film. Sa voix est bien connue à la télévision : Paris Police 1900, Les rivières pourpres saison 3…
La suite va se passer sur la Terre et sera tournée en décors naturels. Il faudra louer ou fabriquer les lieux en studio puis les décorer et les éclairer. Cela va représenter un travail énorme et nous avons besoin d’une équipe technique. De plus, l’histoire nécessite beaucoup de rôles et tous les comédiens devront être nourris et logés pendant le tournage. Notre héros affrontera un monstre, dont nous fabriquerons le costume car nous ne voulons pas d’images de synthèse. Pour la post-production, nous allons devoir truquer de très nombreux plans. Au niveau son, nous aurons à recréer tous les bruitages et enfin doubler le film en anglais.
Un budget estimé à 12 000 euros
Pour financer BANGBANG, une campagne de crowdfunding a été lancée sur la plateforme Kickstarter. A ce jour, des internautes ont déjà participé à hauteur de 29 % du budget, estimé à 12 000 euros.
Précisons que le projet ne verra le jour que si l’objectif de financement est atteint avant le 9 mai 2021.
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auteur : Serge Moroy