2020 aura été une année féconde pour EFFLAM. Le chanteur a sorti 4 singles (PYRRHUS, FORTERESSE, ÉPOQUE, ON EST DEUX) à plus de 100 000 streams et deux clips joués dans la playlist de M6. Mais l’artiste, âgé de 25 ans, ne veut pas en rester là. Il vient de lancer PAS DE THÈME, un single qui en a pourtant un, et qui annonce la sortie de son prochain album.

EFFLAM puise l’inspiration dans son quotidien et ses souvenirs d’enfance pour les évoquer avec une grande sensibilité dans un style qui balance entre pop urbaine et chanson française. Perfectionniste, le chanteur revendique un style personnel, tout en refusant les étiquettes : hors de question pour lui de s’enfermer dans un genre musical.

La poésie à fleur de peau

Ses chansons nous interrogent sur le sens de la vie, la fragilité des sentiments, la force immarcescible des souvenirs, l’être et le paraître… qui vont souvent de pair. Ainsi, son nouveau titre, sur un rythme uptempo, avec des paroles simples mais toujours aussi efficaces, questionne : pourquoi la forme est-elle privilégiée au détriment du fond ? Pourquoi l’apparence prédomine-t-elle à ce point de nos jours ?

A l’âge de 7 ans, EFFLAM se sent attiré par la musique. Apprentissage obligé du solfège et de la musique classique pour bien maîtriser cet art exigeant, avant d’entreprendre des études littéraires. Elles lui donneront le goût de l’écriture et l’aideront dans sa quête introspective de l’âme et du temps. Enfin, la découverte de la MAO (Musique assistée par ordinateur) le convainc de franchir le pas et de se lancer dans la composition d’auteur dans laquelle il va pouvoir enfin exprimer ses émotions et donner le meilleur de lui-même.

Ses cartons lui inspirent une chanson

Chacune de ses chansons est donc un nouveau départ, une remise en question en quelque sorte pour celui qui, né à Toulon, a beaucoup déménagé pour venir finalement s’installer à Paris en 2007.

Son deuxième titre, FORTERESSE, composé en une nuit, raconte d’ailleurs les nombreux cartons qu’il fallait chaque fois préparer durant son enfance en vue des déménagements successifs.

Depuis, même s’il a enfin posé ses valises et qu’il est tombé amoureux de la capitale, dont il connaît d’ailleurs presque tous les quartiers, EFFLAM continue d’évoquer ses souvenirs de jeunesse encore tout embués de mélancolie. Mais, comme le suggérait Victor Hugo, la mélancolie n’est-elle pas simplement le bonheur d’être triste ?

Efflam | Facebook

auteur : Serge Moroy