Ce court métrage de 2 minutes devait en faire 6, mais il a été réduit pour concourir au Nikon Film Festival. Les réalisateurs Stéphane Chis et Maxime Chuchana avaient le désir depuis longtemps d’y participer. Ils avouent que le tournage a été sportif car il a duré 3 jours avec de nombreux changements de lieu.

L’auteur, le producteur et les réalisateurs sont des amis de longue date. L’auteur, Leo Magnet, sachant que les réalisateurs souhaitaient faire un film de fiction, a proposé ce scénario à Jeremy Charbonnel. Ils ont eu un coup de cœur car venant de la pub, ils l’ont trouvé original, avec une bonne chute inattendue : un saut créatif. Pour Léo Magnet, l’enjeu était de taille car il fallait garder le sens initial : le sentiment en chacun du besoin de contrôle dû à l’incertitude de l’avenir. Cette comédie impose une montée en tension qui nous tient jusqu’à la fin tant nous sommes happés par ce qui va se suivre.

Nous avons tous été superstitieux un jour dans notre vie, et avons tous cru que notre croyance a une influence sur notre destin.

Jérémy Charbonnel

Jérémy Charbonnel a déjà produit des spectacles et avait aussi le désir d’aborder l’univers du court-métrage. Cette bande d’amis souhaitait s’inspirer des jeux que l’on fait en soirée en évoquant quelque chose qu’on s’invente et qui devient réalité. C’était aussi une opportunité pour ce film de réunir tous ces acteurs. Pour l’anecdote, Ana Girardot, actrice dans le film Cloclo, a eu un coup de cœur pour le scénario de Hyperstition.

Avec Hypersition, le jeu est aussi un moyen de transformer la fiction en réalité. Nous pensons obtenir ce que nous désirons en imaginant que si nous réussissons un acte du quotidien, notre souhait se réalisera. Seulement, la réalité rattrape vite cette illusion. Elle nous rappelle qu’il faut mieux vivre ses rêves plutôt que de rêver sa vie. Au départ un scénario sur un bout de papier dont s’empare une grande équipe, une grande famille qui par la suite le transforme en film.

A découvrir sur Créative City: